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18 dic 2008

Les cadeaux!

di Luciano Caveri

J’aime les cadeaux de Noël, je les ai toujours aimés dès mon enfance! Je retrouve au fond de ma mémoire le souvenir de l’émotion forte d’un tricycle coloré, l’objet de mes rêves qui se matérialisait devant mes yeux, une fois déchiré le papier qui couvrait le paquet. C’était sans aucun doute un matin de Noël, lorsque les yeux s’ouvrent sur un jour qui ne devrait jamais avoir fin et je me souviens du sommeil léger de l’attente, de l’envie de se lever pour aller voir les cadeaux. Le temps semblait être plus lent, alors que l’émotion grandissait et on avait hâte de se lever du lit pour procéder à l’ouverture des paquets. Dans mon cas, chacun a son attitude, l’opération était assez barbare, les rubans déchirés avec l’emballage, pour pouvoir vite toucher au contenu.

Pendant un de ces demi-sommeils, je devais avoir huit ans, j’ai décidé que le Père Noël et l’Enfant Jésus - dans cet équilibre entre le sacré et le profane qui caractérise les fêtes de fin d’année - n’avaient rien à voir aux cadeaux: les bruits suspects du soir précédent indiquaient que papa et maman étaient les protagonistes du cycle des dons de Noël. Deux menteurs pour une bonne cause, je réfléchissais dans ce moment de passage, où j’oubliais la lettre à l’Enfant Jésus et je mettais de côté l’image du Père Noël, avec son traîneau et ses rennes. Une image à ressortir en y mettant l’enthousiasme d’un présentateur à la télé, avec les enfants, jusqu’au moment où ils ne se débarrassent du pauvre bonhomme, d’abord de manière sceptique et ensuite avec une certitude absolue. Cela donne lieu chez les enfants à un effet "slot machine" c’est-à-dire à la certitude que les cadeaux viennent des parents et des membres de la famille auxquels on peut s’adresser plus ou moins aimablement pour obtenir le bon cadeau (dans un lien de cause à effet qui est plus sécurisant par apport aux risques du Père Noël). L’enfance passe, les enfants grandissent aussi vite que des champignons et jusque à la naissance d’un petit fils le vieux Père Noël et l’ensemble des anecdotes sur la vie heureuse de ce fabriquant de jouets précurseur de la "Traco" dans un mystérieux Pays du Pole Nord restent dans l’oubli, prêts à en ressortir au bon moment. Toutefois l’émotion pour le paquet demeure identique: le cadeau a des significations anciennes et rituelles et de ce fait en ouvrir un reste un des plaisirs de la vie. Dans une époque difficile, comme la notre, il faut bien garder ce plaisir, à vivre et à procurer. Offrir quelque chose signifie s’offrir aux autres: un geste merveilleux, notamment lorsque il est fait par ceux que nous aimons, même si pendant le déjeuner de Noël, dans un climat de Nations Unies, nous nous sommes moqués d’eux et nous leurs avons fait des grimaces. Vive la Noël et vive les cadeaux!