Sono stato all'Arbre de Noël dell'émigration valdôtaine e lo faccio ormai da ormai venticinque anni. Ad ospitare le diverse comunità valdostane francesi in un teatro della banlieu parisienne è l'antica "Union Valdôtaine de Paris", che nulla ha a che fare con il partito politico, essendo ben precedente e nata come "société mutuelle". Una rete solidaristica e assicurativa per la grande e un tempo coesa comunità valdostana nella Capitale francese. Nel sito dell'Union Valdôtaine de Paris si racconta così la lunga storia: "Lors de la sortie du Bulletin numéro 2 de l'Union Valdôtaine et Mont Cervin réunies, un historique signé Frédéric Saluard remettait en mémoire les buts de ces sociétés ainsi que l’origine de leur création. C'est le 3 juin 1897 que l'Union Valdôtaine de Paris (UVP) a vu le jour et fut approuvée par la Préfecture de Police le 29 septembre 1897 sous le n° 1.140 et ensuite par le ministère de l'Intérieur le 7 mai 1903. A l'époque, les Valdôtains de Paris étaient déjà rassemblés sous la forme d’une société d’amusements qui avait pour nom "I Buontemponi", dont les buts consistaient en des sorties champêtres, des bals, des soirées récréatives. Pantaléon Luboz en était le président. Mais tout en s'amusant, ces gens de cœur voyaient la maladie et peu à peu la misère s'installer dans les foyers amis. C'est ce qui fit germer en eux l'idée de la mutualité afin de leurs venir en aide. Une organisation se mit en place. Chaque sociétaire malade, mais surtout devant arrêter son travail, recevait la visite d'un sociétaire qui remplissait un document attestant la situation et aussitôt une contribution lui était allouée. Au cours de la phase d'industrialisation du XIXe siècle, vont se développer, non sans débats et hésitations, les sociétés de secours mutuels (succédant aux corporations de l'Ancien Régime abolies en 1791, fondées sur la prévoyance collective volontaire et limitées à quelques activités ou entreprises, reconnues légalement en 1835, qui obtiendront une entière liberté de création et les encouragements des pouvoirs publics par le loi du 1er avril 1898) et un système d’aide sociale (subordonnée à condition de ressources de l'individu ou de sa famille qui perdure encore aujourd'hui et dont les prestations, en nature ou en espèces, sont récupérables sur les débiteurs alimentaires et les successions ou les revenus de l'assisté revenu à meilleure fortune). Les mutuelles, basées sur le volontariat, et l'aide sociale, droit à appréciation subjective et spécialisée, n'ont bénéficié qu'à une frange limitée de la population. Aussi dès le début du XXe siècle, apparaissent des tentatives en faveur de l'assurance obligatoire de certains risques sociaux. Le rôle de l'Union Valdôtaine de Paris a été prépondérant durant plusieurs décennies par l'aide apportée aux foyers de travailleurs valdôtains ou encore en récompensant les enfants lors de l'obtention d'une distinction scolaire. Cette entraide bénéficia aussi aux Valdôtains restés au Pays lors de catastrophes climatiques ainsi qu'aux écoles par la fourniture de livres. Suite aux ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 qui instituèrent le système de sécurité sociale en France et assurèrent la reconnaissance du rôle complémentaire des mutuelles, les membres de l'UVP, employeurs ou employés se tournèrent par obligation vers ces nouvelles formules complémentaires à la sécurité sociale sans pour autant quitter l'UVP. Bien que, de ce fait, le rôle de cette dernière se trouva diminué, elle poursuivit des actions à caractère social et, lors de catastrophes naturelles au Pays, elle a maintenu sa tradition de solidarité financière. Modestement, l'UVP alloue encore chaque année une contribution à des organismes comme le "Secours Populaire" ou les "Restos du Cœur". Elle est membre de La "Mutualité Française" et de la "Presse Mutualiste". Enfin, elle perpétue les valeurs que ses aînés ont léguées et qui figure sur son Bulletin trimestriel: mutualisme et régionalisme". Ora, pian piano, questa presenza parigina si sta spegnendo e questo comporta, anno dopo anno, un contrarsi delle partecipazioni per un progressivo invecchiamento per la scomparsa dei soci, cui non sopravvengono più figli e nipoti "francesizzati". Ma il fatto che il sito parigino sia visitato al sessanta per cento da persone residenti negli Stati Uniti è assai illuminante di come tantissime persone di origine valdostana, disperse negli States, cerchino le loro radici in buona parte perdute. E lo stesso potrebbe anche valere per i tanti valdostani in Francia senza più consapevolezza, ma anche per gli eredi dei valdostani emigrati in Canada e Argentina. Una sorta di diaspora di cui qualcuno dovrebbe riprendere il filo per dipanare la matassa.