Uno può girarla come vuole, ma è indubbio che l'economia del turismo in Valle d'Aosta passi in modo significativo attraverso gli impianti a fune e non mi riferisco solo alla nuova funivia del Monte Bianco e alla sua evidente attrattività, ma alla rete di trasporto a fune presente sul territorio. Il turismo dello sci durante l'inverno resta fondamentale, ma anche d'estate - tenendo conto della particolarità dello sci sul ghiacciaio al Plateau Rosa - l'uso di certi impianti strategici per raggiungere quote più elevate resta interessante. Conosco bene il settore, essendomene occupato a lungo, e seguo le novità per tenermi aggiornato. I francesi in questo sono sempre avanti e per questo seguo le loro pubblicazioni. Uno dei problemi principali che affrontano è quello di alimentare i praticanti dello sci, che nel caso italiano - non mi riferisco ai turisti esteri - sono in pericolosa regressione e in progressivo invecchiamento.
Riporto qui le riflessioni di Michel Girard, che si occupa di comunicazione per quella struttura, "France Montagne", che ha come scopo proprio quello della riflessione sugli impianti a fune e su tutto l'indotto che alimentano. Quel che emerge è il grande vantaggio francese di calendari scolastici flessibili e della volontà - inesistente in Italia - di puntare sui gruppi di studenti o su turismo familiare, sfruttando quella coda della stagione ormai infruttuosa. Osserva Girard: «Le résultat, ce sont des produits vraiment ciblés qui ne sont pas uniquement des offres tarifaires. Nous assistons à la naissance d'une nouvelle saison et le vieux concept de "fin de saison" disparaît progressivement au profit d'une période riche en propositions très attractives». Viene poi citato un esempio: «Les premiers qui me viennent à l'esprit sont La Clusaz, Montgenèvre et Val d'Isère. La Clusaz a d'ailleurs remporté le prix du "Printemps du ski" à "Skidebrief" en avril dernier. Avec son concept "Apprenez à skier gratuitement", La Clusaz proposait aux débutants adultes un package forfait et cours de l'Ecole de ski français "offerts" et demi-tarif sur la location du matériel. Les gens sont venus nombreux et tout le monde y a trouvé son intérêt». La conclusione di Girard deve far riflettere: «"France Montagnes" aimerait arriver à une offre commune sur le printemps, sans rien enlever aux autres périodes et en laissant toute latitude aux stations pour inventer leurs propres offres adaptées. Nous sommes entrés dans une phase de "production collaborative" et cette mobilisation de tous doit redonner rapidement aux clients l'habitude de revenir skier à cette période. Le slogan pourrait être "Je pose mon anorak et je skie en pull-over!". Pour les débutants comme pour les autres, le plaisir du ski est immédiat: on skie plus léger, les journées sont plus longues et il fait moins froid. Les experts le savent, la neige est souvent excellente. On profite plus longtemps des paysages et on peut mixer le ski avec d'autres activités estivales, randonnée, vélo, etc. Globalement le ski est plus festif, notamment avec les concerts en plein air. Nous sommes persuadés qu'il existe une nouvelle clientèle à capter sur cette période, à commencer par la clientèle familiale puisqu'aujourd’hui le calendrier scolaire le permet. Et pour les stations, c'est un excellent moyen de faire la passerelle avec l'offre estivale. Finalement, sur cette période, on "vend" la montagne plus que le ski». A me sembra - anche se in Italia e pure in Valle il calendario scolastico non ha alcuna logica paragonabile - una bella idea.