Sarà che uno arriva a Natale che è già vagamente stravolto dai molti impegni preparatori, anche se si sa bene che ci sono cose ben peggiori e molto più faticose, ma fa piacere consolarsi vicendevolmente su questo aspetto che precede le festività più lunghe sul calendario. Per cui anch'io compartecipo al coro e oggi succhio le ruote di un simpatico articolo - da cui estrarrò qualche passaggio - scritto su "Le Monde" da Mathilde Dangé e che già dal titolo è tutto un programma: "Neuf questions (pas si) bêtes que vous vous posez sur la nourriture pendant les fêtes".
Il primo interrogativo riguarda la pericolosità per la nostra salute, come sostanze, dei grassi. Elencati quelli davvero pericolosi possiamo leggere quanto già temevamo: «Tous les médecins le disent: il ne faut pas supprimer le gras; il faut en diversifier les sources (poissons, fruits secs, huile d'olive...) et le consommer avec modération. Les lipides ou corps gras des aliments sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme, pour fabriquer du bon cholestérol et limiter les risques de maladies cardio-vasculaires». Sempre piuttosto drammatico il secondo interrogativo: possiamo fare un'overdose di zucchero in questo susseguirsi di pranzi e cene? Ecco la risposta: «Pendant les fêtes, la dose de sucre dépasse largement les recommandations: outre les chocolats, bûches, marrons glacés, on en absorbe dans de nombreux produits agro-industriels, et jusque dans la charcuterie. La tolérance aux excès alimentaires varie d’un individu à l'autre mais, en général, la seule conséquence d'une overdose de sucre est d'avoir des problèmes digestifs. Nausées, lourdeurs d'estomac, reflux gastriques... rien de très agréable, mais les fonctions vitales ne seront pas engagées». Con la terza domanda si sfata il mito del caviale come prodotto di lusso intoccabile per i suoi costi, perché tutto è cambiato: «On pourrait appeler ça le "krach" du caviar: l'effondrement de l'Union soviétique (URSS), au début des années 1990, a créé un véritable tsunami sur le marché des précieux grains noirs. Les réseaux d'approvisionnement institutionnels ont été chamboulés, les populations de la mer Caspienne se sont ruées sur le filon. Le marché noir s'est intensifié et les prix ont chuté. Le caviar a alors plongé jusqu'à... 700 francs le kilo, soit environ 100 euros. Aujourd'hui, il descend rarement à moins de 1.000 euros le kilo (compter le double dans les maisons prestigieuses)... quand la chaîne allemande "Lidl" a décidé de proposer une boîte de quinze grammes à 9,99 euros, soit moins de 600 euros le kilo. La raison de ces écarts de prix: une surproduction, due à la généralisation de l'élevage (la Chine est ainsi devenue le premier producteur mondial)». E come la mettiamo con il foie gras fra problemi morali per gli animali e i costi? «Les Français ne sont pas complètement insensibles, puisqu'ils sont 51 pour cent à se déclarer favorables à l'interdiction du gavage des canards et oies, pour des raisons éthiques liées à la souffrance animale, selon un sondage "Opinionway" pour "L214". Mais, paradoxalement, une autre enquête "CSA", réalisée pour le "Cifog", interprofession du foie gras, assure que 93 pour cent d'entre eux consomment régulièrement ce produit, qui reste étroitement associé aux fêtes. Cette fidélité va-t-elle être émoussée pour des raisons budgétaires? Les producteurs de foie gras ont averti que la baisse de production subie au printemps serait répercutée par des augmentations de tarifs "entre dix et vingt pour cent". Pour un kilo de foie gras cuit, le surcoût est estimé à dix euros». Interrogativo che vi servirà a fare bella figura se sul tavolo ci sarà dello champagne, perché molte marche hanno un nome tedesco e non francese? «Certes, le champagne est un fleuron de la culture œnologique française, protégé par une appellation d'origine contrôlée, qui est défendue vigoureusement par le "Comité interprofessionnel du vin de champagne - CIVC". Mais plusieurs maisons de champagne portent des noms à consonance germanique: "Heidsieck", "Mumm", "Deutz", "Krug" ou "Bollinger"... Plusieurs de ces noms sont en fait ceux d'employés de domaines appartenant à des familles aristocratiques françaises qui estimaient qu'une activité mercantile était déshonorante: ces employés originaires d'Allemagne, notamment des chefs de cave, prêtaient leur nom pour indiquer la raison sociale de la société. Autre explication: "Vendre du champagne dans la plupart des Pays du monde restait encore au XIXe siècle une aventure difficile (...), la plupart des négociants utilisaient les services de commis voyageurs originaires d'Allemagne et ceux-ci jouèrent souvent un rôle déterminant dans l'expansion des maisons, quand ils n'en prirent pas la direction", explique le "CIVC"». Glissiamo su altre due domande: la prima riguarda la conferma che i più grandi consumatori di champagne sono i francesi, la seconda che la pezzatura delle bottiglie di champagne offre una gamma che va dal venti centilitri del quarto alla mostruosa bottiglia - chiamata "Midas" - che contiene trenta litri! Interessante è invece la questione che riguarda i rischi o meno di mischiare l'alcool. Questo un pezzo di risposta: «Mélanger différents types d'alcool ne comporte pas de risque supplémentaire, sinon celui de consommer une quantité plus importante d'alcool pur, affirme le site "Alcool Info Service". En revanche, combiner l'alcool à d'autres substances (drogues, médicaments, boissons énergisantes) peut engendrer des effets imprévisibles et dangereux. Il n'y a qu'une seule substance qui, prise avec l'alcool, a des effets bénéfiques sur la santé: c'est la nourriture. Le type d'aliments ingérés joue aussi un rôle important. "Plus la nourriture est grasse, plus lent est le passage de l'alcool de l'estomac à l'intestin et plus long est le temps d'assimilation de l'alcool, diminuant ainsi le taux d'alcoolémie d'un individu", explique le site québecois "Educ'alcool". Attention, un repas trop riche en calories provoquera les troubles intestinaux décrits plus haut». Infine: se mangerete ostriche potrete trovare una perla? La risposta è positiva e dunque auguri: «Vous pouvez être l'heureux (se) découvreur (se) d'une perle de nacre en ouvrant une de vos huîtres. La perle est à l'origine un grain de sable qui s'est glissé dans la coquille dont l'intérieur est recouvert de nacre. L'huître recouvre peu à peu de ce matériau blanc le corps étranger qui, couche après couche, sera lentement transformé en perle fine». Intanto godetevi la vigilia!