Si parla dappertutto, in queste ore, di Davos, la località dei Grigioni che si trova a 227 chilometri in linea d'aria da Aosta (identica distanza sino a Brescia), situata a 1.560 metri - tipo il capoluogo, "Veulla", di Cogne - e che conta undicimila abitanti, dunque considerata città nella Confederazione. E' un'incredibile storia di successo, che ricorda come nostre località - apro una parentesi - avrebbero potuto, se ci fosse stata un'intuizione, raggiungere magari non gli stessi livelli, ma spiccare con iniziative valide nel campo della cultura e della politica. In verità, almeno sullo scenario italiano e non internazionale, Saint-Vincent con le iniziative del Casinò è stata punta di diamante per i premi di giornalismo, del cinema, dell'economia e per molte altre iniziative dal dopoguerra sino a pochi anni fa. Oggi siamo ad encefalogramma piatto e le grandi rivoluzioni annunciate con cambi di manager pochi mesi fa si stanno dimostrando inefficaci con bilanci in picchiata, iniziative di privatizzazione camuffate e fallimento, in particolare di chi in politica - con grande prosopopea - aveva preso in mano il dossier e pagherà dazio per questo esisto nefasto.
Restano le importanti iniziative - certo non comparabili a Davos - della "Fondation Courmayeur", che certo con qualche iniezione in più di denaro avrebbe tutte le intelligenze per fare delle cose di ampio respiro a beneficio dell'immagine della Valle e di ospiti di prestigio che facciano da "testimonial" delle nostre montagne. Chiusa parentesi. Torniamo a Davos, che veicola la montagna svizzera, facendo di questa località un centro di attrazione mondiale - con apertura dei telegiornali in tutto il mondo - ogni anno. Racconta uno dei siti del turismo svizzero: "Davos en 1850: un hameau pauvre et isolé, fait de quelques fermes éparses, perché dans les montagnes grisonnes. Davos en 1900: une station thermale de renommée mondiale, aux hôtels et sanatoriums mondains. Davos en 2016: une ville touristique à l'atmosphère internationale, la plus haute des Alpes avec ses 1.560 mètres d'altitude. Grâce au "Forum économique mondial", plus connu sous son abréviation "WEF", Davos est devenue un site de congrès d'importance universelle, glamour compris. Comment ce développement surprenant a-t-il bien pu se produire? C'est un étranger, requérant d'asile de surcroît, qui a pour ainsi dire inventé cette station thermale d'altitude: Alexander Spengler. Une route cahoteuse du Prättigau, novembre 1853. Par une journée sans doute grise et déjà hivernale, le médecin allemand Alexander Spengler (1827-1901) se rend de Zurich à Davos dans un simple chariot à ridelles, autrement dit dans des conditions éprouvantes. Sa seule présence dans la vallée écartée de la Landwasser relève plutôt du hasard. Il aurait tout aussi bien pu être mort ou se trouver en Amérique. L'ancien révolutionnaire est arrivé en Suisse en tant que réfugié politique après s'être battu en 1849 sur les barricades du grand-duché de Bade, sous le grade de lieutenant, en faveur d'un nouvel ordre politique. On raconte même qu'il a été condamné à mort par contumace, même si aucun document n'atteste la véracité de cette allégation. Le combattant de la liberté est autorisé à entamer des études de médecine à Zurich. En 1853, une chance s'offre à lui, qu'il lui faut saisir: un poste de médecin de campagne à Davos. Deux ans plus tard, le requérant d'asile Alexander Spengler est naturalisé. Au début, Spengler considère son travail dans cette haute vallée reculée comme une mise au ban. Son salaire est maigre, la région qu'il dessert si grande en revanche qu'il ne peut parcourir qu'à cheval les grandes distances qui séparent les maisons qu'il visite. Il a constamment le mal du pays, et la stimulation intellectuelle, les théâtres et les cafés de Zurich lui manquent. Mais il trouve bientôt une compagne en la personne d'Elisabeth Ambühl, avec laquelle il vivra un mariage heureux et aura cinq enfants. Il fait ensuite une découverte excitante qui le poursuit: il observe chez tous les autochtones «une constitution physique bien proportionnée, un thorax cintré et une musculature cardiaque puissante», et il admire comme ils arpentent les chemins pentus sans transpirer ni s'essouffler. Et surtout: il n'y a là, à sa connaissance, aucun cas de tuberculose. Davos serait-elle une localité immunisée, où la maladie qui frappe alors sans distinction riches et pauvres serait absente? La phtisie à un stade avancé est considérée comme inguérissable. Qui caresse l'espoir de guérir, et surtout peut se le permettre, voyage vers des cieux au climat plus doux. L'idée d'Alexander Spengler de prescrire des cures en haute montagne, si possible l'hiver, dans un air froid, rude et raréfié, est d'abord considérée par ses confrères comme de la folie pure, à l'instar des méthodes de cure telles que la stabulation, à savoir de longs séjours dans une étable dont l'air chargé d'ammoniaque est censé guérir les malades pulmonaires. Durant l'hiver 1865 arrivent cependant à Davos deux patients allemands gravement malades: le libraire Hugo Richter et le Dr. Friedrich Unger, complètement épuisés après un voyage de neuf heures en traîneau ouvert. Ils font une cure d'air frais pendant tout l'hiver, sur des chaises longues improvisées (des planches posées sur un traîneau à foin), et leur état de santé s'améliore rapidement. Une page se tourne, notamment pour Spengler. Les deux rescapés se muent en supports publicitaires pour la station. Et les malades de toute l'Europe affluent bientôt en nombre dans les montagnes grisonnes. En 1875, on compte pour la première fois davantage de curistes en hiver que de touristes en été. Alexander Spengler prescrit à ses patients des promenades, la consommation de jusque trois litres de lait par jour, une alimentation fortifiante, mais légère, des massages du thorax avec de la graisse de marmotte, qui pénètre plus facilement dans la peau que d'autres produits, et last but not least, des douches glacées. On respire ensuite «plus facilement et plus profondément, le pouls se fait plus plein et plus fort, l'appétit revient», note Spengler. Le succès ne se fait pas attendre. Les investisseurs étrangers sont séduits, comme le néerlandais Willem Jan Holsboer. Alexander Spengler et lui fondent ensemble la première grande maison de cure "Hoelsboer-Spengler", la ligne de chemin de fer partant de Landquart et le sanatorium "Schatzalp". En l'espace de quelques décennies seulement, le pauvre hameau de la vallée de la Landwasser prend des airs de grande ville noble, avec éclairage public à l'électricité, tram "hippomobile" et cinéma. Les hôtels "Belle-Epoque" et les sanatoriums se suivent en rangs serrés, les dames en vison et les messieurs en redingote de drap fin flânent dans les rues enneigées, boivent leur five o'clock tea et assistent aux concerts de l'orchestre de la station. A la patinoire et dans les halls d'entrée, on peut entendre un mélange d'allemand, d'anglais et de russe. La vie sociale est bourdonnante". Naturalmente poi Davos diventa, con l'affermarsi dello sci, una delle stazioni svizzere più importanti per gli sport della neve, ma questo non avrebbe fatto la differenza e qui la storia ci avvicina all'esito attuale: "En 1971, Klaus M. Schwab, alors professeur d'économie à l'Université de Genève, invite 444 dirigeants d'entreprises d'Europe occidentale à participer au premier "European Management Symposium" organisé dans le nouveau Centre de congrès de Davos. Sous le patronage de la Commission européenne et de différentes associations industrielles du Vieux Continent, Klaus Schwab entend familiariser les entreprises européennes avec les pratiques de management en vigueur aux États-Unis. Il crée ensuite le "European Management Forum" sous la forme d'une organisation à but non lucratif sise à Genève et invite des dirigeants d'entreprises européennes à Davos, où se tient la réunion annuelle en janvier. Klaus Schwab développe la "stakeholder management approach", qui lie le succès d'une entreprise au fait que ses dirigeants prennent en considération les intérêts de toutes les parties prenantes, à savoir non seulement les actionnaires et les clients mais également les employés et les communautés au sein desquelles l'entreprise évolue, y compris les gouvernements. Après les événements de 1973, notamment la fin du système des taux de change fixe consacré par les accords de Bretton Woods et la guerre israélo-arabe, la Réunion Annuelle ne s'intéresse plus uniquement aux questions de management: elle porte désormais aussi son attention sur les problèmes économiques et sociaux. Des responsables politiques sont ainsi invités pour la première fois à Davos en janvier 1974. L'European Management Forum est rebaptisé "World Economic Forum" en 1987. Son objectif est d'élargir encore son rayonnement et de proposer une tribune pour résoudre les conflits internationaux". In realtà non si tratta solo di questo: pensiamo a quanto i giornali hanno scritto dell'emergente leader europeo, Emmanuel Macron, e quanto è stato scritto sulla discussa presenza di Donald Trump. Nel cuore delle Alpi il mondo che conta si esprime in un luogo neutrale e pacifico: una rarità in questo mondo così lacerato e purtroppo insanguinato e questo - basta studiare - avviene spesso con guerre combattute sulle montagne.