Odio i fanatici e credo per buone ragioni che ci derivano da pagine oscure della storia umana. Non so perché la parola "fanatico" sia usata meno che in passato, ma trovo che abbia sempre un suo perché. Lo "Zanichelli" così ammonisce sulla duplice definizione: "chi, mosso da esagerato entusiasmo per un'idea, una fede, una teoria e simili, si mostra intollerante nei confronti di ogni posizione che non sia la sua: è un credente fanatico; il suo è uno zelo fanatico. Si aggiunge come sinonimi: fazioso, settario". Altra definizione, abbastanza analoga, suona così: "ammiratore entusiasta di qualcuno o di qualcosa: essere fanatico del teatro, della letteratura, dello sport; essere fanatico per la musica; sono tutti fanatici ammiratori di quell'attrice; è un fanatico della puntualità, della pulizia". L'aspetto tragico, pur nei diversi livelli di gravità, sta tutto in una frase di Michel Verret: «Le fanatisme n'est-ce pas cela? La haine justifiée par l'amour».
Poi in realtà - finite abbastanza nel dimenticatoio "radicalismo", "estremismo" e specialmente "massimalismo" (ognuna con le sue nuances) - la fanno da padrone "integralismo" e "fondamentalismo", che con tutte le storie del terrorismo islamista fanno venire la pelle d'oca e tante paure. Lì siamo su un terreno violento e atroce, che trasfigura le persone, rendendole davvero folli, ma con una crudele lucidità nei comportamenti. Ma la realtà è che siamo ammorbati da persone cui magari scappa solo il piede dal freno e il fondamentalismo religioso non è una novità neppure per noi cristiani che di stragi - anche fra di noi - nel nome di Dio ne abbiamo fatte abbastanza. Di questo volto triste e talvolta sanguinario sappiamo tutto, ma questa volta vorrei dire - traendo spunto da un articolo di Fabien Magnenou sul sito di "France Télévisions" - quanto sia valido nel motto "Castigat ridendo mores" ("Correggere i costumi ridendo"). Questa locuzione la si deve al poeta latinista francese Jean de Santeuil e dice come vizi e difetti umani - religione e politica comprese - devono subire necessariamente il bagno dell'ironia e persino del ridicolo. Tragedia e commedia in certi passaggi si avvicinano così tanto da rendere indistinguibili i confini. Il racconto vale per una setta beffarda di "adoratori" degli spaghetti, di cui avevo sentito parlare e che così viene descritta: "Ils rêvent de pouvoir porter une passoire sur la tête sur leur photo d'identité et vénèrent un monstre en spaghettis volant. Depuis plus de dix ans, les pastafariens manient l'ironie et l'absurde pour questionner les dogmes religieux et les croyances. Il était une foi un peu nouille, où les adeptes étaient vêtus comme des pirates et se coiffaient la tête d'une passoire. Treize ans après sa création, les fidèles du pastafarisme (ou "église du spaghetti volant") perpétuent cette foi parodique et loufoque, avec des demandes toujours plus farfelues auprès des administrations. Récemment, la justice néerlandaise a estimé que le pastafarisme n'était pas une religion et a refusé qu'une de ses adeptes porte une passoire sur sa tête sur la photographie de son passeport. L'étudiante Mienke de Wilde, qui invoque des "raisons religieuses", veut désormais porter l'affaire devant la Cour européenne des Droits de l'homme. A l'inverse, la passoire est admise depuis 2013 sur les documents officiels du Texas. Et en 2016, un mariage pastafarien a même été célébré en Nouvelle-Zélande, lors d'une cérémonie officielle et reconnue par l'Etat. Une tenue de pirate avait alors remplacé la traditionnelle robe de mariée". Ovvio che trattasi di una presa per i fondelli, ma la scelta degli spaghetti - scelta universale per un piatto ben noto a tutti - di fatto non offende nessuno, così come vestirsi da pirati o mettersi in testa una scolapasta in testa, che ricordo figurava in qualche vignetta (penso si trattasse di Sangio) come simbolo di follia. Ma Magnenou spiega ancora meglio la finta religione: "Ces fidèles croient (pas vraiment) en l'existence d'un monstre en spaghettis volant qui aurait créé le monde en une journée, après une cuite mémorable. Bien entendu, nulle religion sans prophète. La révélation a lieu en 2005, quand l'Américain Bobby Henderson adresse une lettre ouverte (en anglais) au comité d'Etat à l'éducation du Kansas. Un peu plus tôt, des groupes religieux étaient parvenus à obtenir une place pour l'enseignement de la théorie créationniste à l'école, aux côtés de la théorie de l'évolution. Science et croyance étaient ainsi renvoyées dos à dos. Pour dénoncer l'absurdité de la situation, l'étudiant crée de toutes pièces une nouvelle religion en reprenant les codes des autres monothéismes. «Nous espérons qu'un jour, ces trois théories [évolution, créationnisme et pastafarisme] auront droit au même temps d'apprentissage dans les cours de sciences du pays», écrit-il, en ajoutant le premier croquis de la divinité nouilleuse, caractérisée par ses deux boulettes de viande et ses yeux". Salto qualche passaggio e vengo al dunque: "«Il s'agit évidemment d'athéisme militant», résume Serge Burgman, l'un des quatre administrateurs de l'église pastafarienne de Belgique sur Facebook. Mais ce fidèle pastafarien n'est pas convaincu par les approches trop politiques et préfère se concentrer sur «l'esprit potache, qui est le système même du pastafarisme, sa stratégie». Etre pastafarien ne change pas grand chose au quotidien, faute d'impératifs liturgiques. Les plus assidus peuvent toutefois consacrer leur vendredi à un bon plat de spaghettis. Les gens sont de plus en plus fous... Ils pensent que la Terre est plate et croient des conspirations plus débiles les unes que les autres... Ils sont plus influencés par la science-fiction que par les sciences". Dunque i ragionamenti valgono per il numero crescente di cialtroni antiscientifici, imbevuti di balle spaziali e di logiche cospirative. Ce ne sono molti in giro, che vanno combattuti anche a colpi di... spaghetti.