Come purtroppo noto, negli Stati Uniti stanno sparendo le statue dedicate a Cristoforo Colombo: lo si accusa di essere stato un assassino, torturatore e schiavista e dunque va bandito da ogni consesso civile. Sono forme di revisionismo storico grottesco, così come il Presidente messicano che ha chiesto di recente - con una distanza nel tempo evidente - al Governo spagnolo di chiedere scusa per gli orrori dei conquistadores. Pensiamo ancora al capogruppo dei Conservatori inglesi che al Parlamento europeo ha detto che il nazismo è di Sinistra, perché si autodefiniva... nazionalsocialismo. Potrei proseguire l'elenco, ma trovo interessante un editoriale sul tema letterario e di spettacolo trovato su "L'Express" per la penna di Anne Rosencher.
Seguite la storia: «"Le Petit Chaperon rouge" a été banni d'une bibliothèque scolaire à Barcelone, pour cause de "stéréotype sexiste". Le énième exemple d'une offensive à prendre au sérieux. Le 10 avril dernier, une école maternelle de Barcelone a retiré "Le Petit chaperon" rouge du catalogue de sa bibliothèque ainsi que quelque deuxcent autres ouvrages au motif de leur "toxicité". Selon la commission ayant prononcé leur bannissement, ces livres "reproduisaient un schéma sexiste". "Le problème le plus courant avec ces ouvrages, a expliqué une sourcilleuse mère d'élève, est qu'ils associent la masculinité à des valeurs de compétitivité et de courage". On ne sait pas, au reste, ce qui est reproché dans le cas d'espèce du Petit Chaperon rouge - au loup? à la mère-grand? à la bobinette? à la chevillette? - les verdicts n'ayant pas été circonstanciés dans la presse. Tout juste a-t-on appris que ces deuxcent livres proscrits représentaient trente pour cent du catalogue de la bibliothèque scolaire (soixante pour cent de livres ayant été jugés "moins problématiques", et le dix pour cent "écrits dans une perspective de genre"). Aux dernières nouvelles, les pourtant exclusivement masculins "Trois Petits Cochons" avaient échappé à la purge». Insomma ammazziamo tutte le favole perché improprie, antifemministe, speciste, politicamente scorrette, false - perbacco! - anche in questa storia del "lieto fine" del genere «vissero felici e contenti», che neppure il favolistico "Reddito di cittadinanza" c'è riuscito! Dallo stesso articolo per stupirsi: «Le 25 mars dernier, à la Sorbonne, la représentation des "Suppliantes d'Eschyle" a été empechée par une cinquantaine de militants de la "Ligue de défense noire africaine - Ldna", de la "Brigade anti-négrophobie" et du "Conseil représentatif des associations noires - Cran". Motif: l'utilisation par la troupe, selon les codes du théatre antique, de masques et autres maquillages cuivrés signerait un blackface - grimage ayant pour but de dénigrer ou d'humilier les personnes noires». Immagino la necessità di cancellare pellicole come "Via col vento" o "Indovina chi viene a cena?" per non dire dei western con gli indiani brutti e cattivi. Altro esempio di Rosencher dall'Italia: «Le 10 janvier 2018, on donnait à l'Opéra de Florence un "Carmen" revisité, où la Gitane n'était plus tuée par Don José. "A notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, il est inconcevable que l'on applaudisse au meurtre de l'une d'entre elles", avait justifié le metteur en scène - qui pense visiblement qu'au spectacle on applaudit par approbation au premier degré de l'intrigue. Il fallait donc pour credresseur de torts à travers que Carmen portat le coup fatai à Don José. Le soir de la première, ce fut comme si l'ame de l'oeuvre se rebellait: au moment de tirer ses coups de feu néoféministes, le pistolet de théatre s'enraya. Légitime défense d'un livret qui, au paroxysme de l'acte II, exalte "la chose enivrante, la liberté, la liberté!"». Aggiunge l'articolo: «On passera, faute de place, sur cet universitaire américain, contributeur du "New York Times", qui voit dans la scène des cheminées de Mary Poppins un odieux blackface». Ricordate il volto ricoperto di fuliggine? Sarebbe una scelta razzista, per non dire ancora di questa storia: «Et aussi sur cette mère de North Shields, au Royaume-Uni, qui voulait faire bannir "La Belle au bois dormante" l'école de sa fille: le baiser du prince charmant à la ronflante princesse n'étant pas consenti, il serait assimilable, a-t-elle argué, à une agression sexuelle». Ma era un bacio casto per farla risvegliare! Morale: «Pour peu qu'on prete attention à ces petites nouvelles-là, on en trouve généralement au moins deux ou trois le mois, parfois ridicules, parfois spectaculaire... Il ne s'agit pas ici de maugréer avec le systématisme de certains que "on ne peut plus rien dire". Que les droits et les consciences progressent, rendant insupportables aux oreilles d'aujourd'hui certaines phrases ou blagues banales hier est tout à fait justifié. En revanche, cette offensive concertée sur l'art, ou sur la culture populaire et enfantine, devrait tous nous alarmer. Il faut prendre très au sérieux cette volonté de rééducation du monde au nom d'un militantisme qui voit la société comme un agrégat d'identités blessées. Ces censeurs des "belles causes" n'en demeurent pas moins des censeurs. Ils avancent par l'intimidation et le chantage à l'accusation de sexisme ou de racisme. Chaque cas, pris à part, semble dérisoire. Ajoutez-les les uns aux autres, et ils donnent la désagréable impression que l'air se raréfie». Fermarsi a pensare e buttare a mare quegli ideologismi che creano solo mostri, ammesso che scrivere "mostri" non sia anche questo politicamente scorretto...