Alzi la mano chi non ha mai avuto, in qualche circostanza, un gallo che con il suo sonoro «chicchiricchì» lo abbia svegliato all'alba. Nella mia casa precedente ne avevo uno, nel pollaio del vicino, che era un vero disadattato - con il ciclo circadiano in panne - che cantava in ore sempre diverse, sia il giorno come la notte, come se fosse una sveglia rotta. Non ho mai ceduto alla tentazione di tirargli il collo ed alla fine faceva parte della mia quotidianità, essendo diventato affezionato al suo verso diurno e notturno. Invece il "gallo Maurice, morto in queste ore, finendo sui giornali e nei notiziari, ha avuto in Francia un'importanza ben diversa dal mio pennuto vicino di casa, credo mal sopportato dalle sue mattane anche dalle sue galline.
Ecco il necrologio su "Ouest-France": "Maurice, le célèbre coq chanteur érigé en symbole destraditions rurales face à l'urbanisation, est mort de maladie, a annoncé jeudi sa propriétaire sur l'île d'Oléron (Charente-Maritime). Il est mort du coryza le mois dernier pendant le confinement, on l'a retrouvé mort au pied du poulailler, on a fait tout ce qu'on a pu, a expliqué à l'AFP Corinne Fesseau la propriétaire de l'animal de 6 ans, malade depuis des mois. Sa mort remonte à début mai, mais la propriétaire, très peinée, a préféré attendre la fin du confinement pour l'annoncer, jugeant alors que le covid était plus important que mon coq. Maurice était un emblème, un symbole de la ruralité, un héros, a loué Mme Fesseau qui l'a enterré dans son jardin". Perché un simbolo? Certo i Galli, popolo fondatore di cui i francesi vanno fieri, portavano sull'elmo due ali di gallo, simbolo della propria forza. Da questo simbolismo pagano discende il gallo quale è emblema favorito Oltralpe. Ma Maurice è un simbolo per altro. Ecco cosa scriveva a inizio anno il quotidiano "La Dépêche": "Il est devenu un symbole de résistance de la ruralité française face à la ville. Jeudi 5 septembre, Maurice, un coq de l'île d'Oléron, dans le sud-ouest du pays, a été autorisé par un tribunal à poursuivre son cocorico matinal. L'animal était visé depuis le début de l'été par une plainte de voisins qui l'accusaient de perturber leur sommeil aux aurores et d'être une "nuisance sonore". Les plaignants, un couple d'agriculteurs retraités, propriétaires d'une résidence de vacances à Saint-Pierre-d'Oléron, réclamaient à la détentrice de Maurice, Corinne Fesseau, d'éloigner ou de faire taire l'animal sous 15 jours. Le tribunal correctionnel de Rochefort, qui s'est saisi de l'affaire de trouble du voisinage, a donné raison à Corinne Fesseau et a ordonné aux plaignants de "verser à la propriétaire 1.000 euros de dommages et intérêts", ainsi que le paiement de ses frais de justice, a annoncé Julien Papineau, avocat de la propriétaire de Maurice". In realtà questa vicenda, assurta alle cronache, si inserisce in fatti simili non solo in Francia ma anche nella nostra Valle e in altre zone rurali. C'è chi sceglie di vivere in campagna, ma non sopporta poi rumori e odori che arrivano da stalle e campi. Io stesso mi occupai di vicende grottesche di chi lottava contro allevatori e agricoltori a difesa della propria quiete. Ma in Francia, grazie alla vicenda, si è scelta la strada legislativa. Ha scritto "La Dépêche" del 31 gennaio scorso: "Un coq qui chante à 6 heures du matin, des vaches qui meuglent régulièrement, l'odeur du moût du raisin pendant les vendanges... Ces bruits, ces odeurs font partie de la vie à la campagne depuis la nuit des temps. Si les habitants ruraux les ont toujours connus et les acceptent, ce n'est pas toujours le cas des neo ruraux, ces habitants qui choisissent de venir vivre à la campagne. Pétitions, conflits de voisinage, procès: les différends ont augmenté ces dernières années. Des Parisiens en vacances aux Bondon en Lozère l'été 2018 avaient demandé à faire sonner l'église plus tard qu'à 7 heures. À Bon-Encontre dans le Lot-et-Garonne en 2013, à Labastide-du-Salat en Ariège ou sur l'île d'Oleron en 2019, c'est le chant d'un coq qui avait échauffé les esprits. Les exemples sont nombreux. Des situations parfois tellement ubuesques qu'un maire de Haute-Savoie a signé récemment un arrêté municipal autorisant les coqs à chanter sur sa commune. Le maire de Gajac en Gironde a voulu, lui, faire inscrire les bruits de la campagne au "patrimoine national". L'été dernier, dans le village de Saint-André-de-Valborgne dans le Gard, le maire avait même installé un panneau dans sa commune pour prévenir les touristes que les cloches, le coq ou les vaches faisaient partie du quotidien de son village. Et de les inviter à ne pas rester s'ils ne le supportent pas. Pour faire cesser les litiges, le député UDI de Lozère Pierre Morel-A-L'Huissier a déposé un texte qui a été adopté ce jeudi par l'Assemblée Nationale. Il va ajouter le patrimoine sensoriel au Code du patrimoine. Cette nouvelle loi n'empêchera pas une plainte voire un procès mais un tribunal pourra s'en servir en mettant en avant le patrimoine sensoriel. Pour le député de Lozère, cette nouvelle loi va «sauver l'identité rurale au moment où celle-ci est menacée»". Una bella iniziativa, che rimette ordine contro conflitti contro ogni logica di buonsenso! Evviva Maurice e che riposi... in pace.