Ritrovo qualche mio pensiero scritto nel passato, quando ebbi l'onore di essere presidente della Regione o, come si dovrebbe dire e l'espressione è molto bella, Presidente della Valle. All'epoca scrivevo ogni settimana sul "Peuple Valdôtain", testata di fatto scomparsa, e segnalavo quanto fosse impegnativo e stressante quel mio lavoro. Annotavo così: «Gouverner c'est lourd. Je ne me réfère pas aux journées de travail intenses, aux nombreuses réunions, aux déplacements nécessaires, à la longue liste de rendez-vous. Personne n'oblige personne et se poser en victime serait risible face à un activisme qui doit être lié aux règles d'un jeu qui engage, obligatoirement, ceux qu'y participent. Et lorsqu'on est appelé à gouverner, on sait (et on le sait avant de faire ce choix) qu'il faut percevoir le bon et le mauvais qui se cachent dans l'exercice du pouvoir, tout comme il arrive quand on accepte des clauses contractuelles. Les heures, il ne faut pas les compter. Comme les jours fériés, qui trop souvent, coïncident avec des engagements publics».
Annotavo poi scherzosamente che certo non è come lavorare in miniera e ci sono evidenti vantaggi. Ma poi aggiungevo una parte più politica: «La fatigue vient plutôt des terribles résistances aux changements, qui rendent chaque chose plus difficile, et une promenade se transforme en course à obstacle. Chaque intention réformatrice risque de naufrager face aux attitudes conservatrices et aux conduites habitudinaires de ceux qui vivent aisément dans des situations rangées. Ceux qui veulent innover doivent subir la résistances actives et passives qui dilatent les temps décisionnels, et qui voudraient éviter, préalablement, chaque changement. Le scénario est ultériorement aggravé par l'affaiblissement du sens de responsabilité et du sens d'appartenence. Ces deux sentiments, qui suscitent cohésion, sont désormais une denrée rare dans un monde absorbé par le particulare, par l'intéret circonscrit, par une logique coroporative-syndicale qui oeuvre tenacement à la défense des droits, mais qui parait timide et réticente face au chapitre des devoirs. C'est ainsi que le mot devoir, ou encore pire, obligation, sont désormais devenus gros-mots et tous ceux qui ont le courage de les utiliser ent public sont tachés de passéisme. Le décideur se rend alors antipathique, parce qu'il voudrait troubler les équilibres révolus, des niches de bénéfices, des comportements anachroniques». Allora scrivevo più avanti: «La politique serait bien pauvre chose si la logique était purement celle d'un bon salaire, d'un beau bureau, de quelques petits voyages. Une grisaille misérable et une routine déprimante, qui n'ont rien à faire avec une logique profonde qui séduit chacun de nous dans l'espoir de laisser une trace, voire seulement un mot, dans la longue histoire de la Vallée. Pessimiste? Jamais. Gouverner, c'est lourd, mais, comme on disait, c'est un devoir et une obligation». Non ho cambiato idea, qualunque cosa capiterà ora nella mia Valle. E' essenziale non pensare solo ed in modo ossessivo ai voti come unica ragion d'essere della Politica. Questo rende i politici inefficaci ed in perenne caccia di consensi, costi quel che costi, alla fine sulla pelle proprio dei cittadini.