Avevo detto a tutti quanti che temevo che sarebbe stata un fuoco di paglia la decisione del Parlamento francese di avere finalmente una legge dedicata alle lingue regionali o, come si dice, alle lingue minoritarie. Quelle che Sergio Salvi, in un suo celebre saggio del 1975, chiamava nel caso italiano le "lingue tagliate". Ci vorranno da allora altri 24 anni affinché l'Italia si dotasse finalmente della legge di tutela delle minoranze linguistiche storiche applicativa dell'articolo 6 della Costituzione ("La Repubblica tutela con apposite norme le minoranze linguistiche"). E sarebbe ora di rimetterci mano, perché molte cose non hanno funzionato come si sperava. Ma dicevamo della Francia. In un lucido editoriale su "L'Express" scritto da Michel Feltin-Palas spiega i fatti e conferma quel mio pessimismo: «Dans le domaine linguistique, la France a longtemps joué franc jeu. "Il faut anéantir les patois!" ordonnait par exemple l'abbé Grégoire en 1794».
«C'est toutefois la IIIe République qui leur asséna le coup le plus rude - continua lo scrittore - En choisissant le seul français comme langue de l'école, elle plaça les familles devant une redoutable alternative: renoncer à transmettre l'idiome de leurs aïeux, ou compromettre l'élévation sociale de leur progéniture, les instituteurs n'hésitant pas à punir, voire à humilier les enfants "coupables" de parler breton, picard ou encore créole». Già, la stessa logica con cui in molti casi si è svilito il francoprovenzale da noi e si è pensato che nel dopoguerra in francese sarebbe rimasto saldo, malgrado le inerzie del sistema scolastico, dopo le indelebili ferite dell'italianizzazione forzata del fascismo seguita alle già pericolose incomprensioni dell'Italia unita. Prosegue sulla Francia l'editorialista: «Désormais, la méthode est plus subtile. Officiellement, tous les responsables chantent leur amour pour ce "trésor national" (Emmanuel Macron). Le seul problème est qu'ils s'abstiennent de prendre les mesures qui permettraient de les sauver. C'est ainsi qu'aucun projet de loi sur le sujet n'a été proposé sous la Ve République. Au fil des ans, toutes les propositions de loi des parlementaires ont été rejetées. Et la seule qui soit parvenue à son terme - celle du député Paul Molac, le 8 avril dernier - s'est heurtée à l'opposition du gouvernement Castex et a été déférée devant le Conseil constitutionnel, dont les décisions sont le plus souvent défavorables aux langues minoritaires. Sans surprise, les "sages" ont d'ailleurs déclaré illégal l'enseignement immersif». Questo dell'insegnamento immersivo è così definito nel caso francese: «L'enseignement immersif, c'est l'école dans une langue. C'est le cas de écoles Diwan où la vie de l'école se passe en breton. L'objectif est de permettre d'être bilingue (bilinguisme parlé et écrit, de niveau A2, une norme européenne) à la fin du primaire. Cela implique de maîtriser aussi le français, et notamment le vocabulaire de certaines matières. C'est pour cela qu'il y a aussi des cours en français au sein des écoles en immersion». Si conclude così l'articolo su "L'Express": «L'avenir semble écrit. Sous le poids des ans, les générations élevées dans l'une des langues régionales de métropole auront bientôt disparu. Et les seules écoles qui permettent de former de nouveaux locuteurs devront fermer leurs portes. Sans changement de politique, l'occitan, le corse, l'alsacien et les autres sont donc condamnés. Dès lors, de deux choses l'une. Soit la France entend vraiment préserver ce "trésor national" et elle s'en donne les moyens. Soit, au nom de l'unité, elle entend renoncer à sa diversité linguistique et le déclare officiellement. Les débats suscités par la loi Molac lui offrent l'occasion de sortir de l'ambiguïté». Mi auguro che anche da noi il dibattito su francese e francoprovenzale torni di attualità e per quel che mi riguarda ci sto ragionando per evitare che un patrimonio si disperda.