Partiamo da una biografia breve e poi ne parliamo: «Eric Zemmour est né le 31 août 1958 à Montreuil en Seine-Saint-Denis. Fils de commerçants juifs originaires d'Algérie, il commence sa carrière au "Quotidien de Paris" en 1986. En 1996, il intègre la rédaction du "Figaro", dont il devient grand reporter au service politique, jusqu'en 2009. Il est également chroniqueur et polémiste dans les émissions télévisées "On n'est pas couché", sur "France 2", "Ça se dispute", sur "i>Télé", et "Z comme Zemmour" sur "RTL". Avec son franc-parler, il ne se fait pas que des amis... En 2011, il anime, avec Eric Naulleau, un débat hebdomadaire sur la chaîne "Paris Première". Il est auteur de livres politiques et d'essais polémiques, notamment "Le premier sexe" (Denoël, 2006), dans lequel il dénonce une féminisation excessive de la société, se brouillant durablement avec les mouvements féministes. Il soulève également une vive polémique lors de l'émission "Salut les Terriens" du 6 mars 2010 présentée par Thierry Ardisson sur "Canal+" en déclarant: "les Français issus de l'immigration étaient plus contrôlés que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes. C'est un fait..."».
Si capisce bene da questa premessa come sulla Francia, in vista delle Presidenziali francesi che ci saranno fra pochissimi mesi, pesi la minaccia di questo outsider, spuntato alla destra estrema con grande scorno di Marine Le Pen. E' vero che da una parte non è ancora certo che potrà presentare la candidatura per le elezioni, visto che la legge richiede la firma di cinquecento eletti su 47mila: questi possono essere sindaci, consiglieri e presidenti regionali e provinciali, parlamentari, senatori ed europarlamentari. Ed è altrettanto vero che la rottura nella Destra, dove ci sarà un'altra candidatura più gaullista (io spero in Michel Barnier!), avvantaggerebbe Emmanuel Macron e il suo centrismo. Ha scritto Eric Chol su "L'Express" in edicola: «La réalité, c'est que l'ancien éditorialiste de "CNews" et du "Figaro" est devenu un poison pour la République. Polémiste et populiste, mystificateur et hâbleur, il a appris depuis longtemps à capter l'audimat en répandant son fiel toxique, tout en l'affublant d'une culture historique mâtinée de révisionnisme. Les musulmans, les femmes, les élites, l'Europe ou les médias: les attaques de cet habitué des tribunaux (deux condamnations) sont autant de provocations permanentes. Inutile d'aller chercher dans ses mots l'esquisse d'un programme, il n'y en a pas, sinon celui de faire vaciller les bases de notre République et de fracturer le pays». E più avanti: «Un homme prêt à tordre le cou aux vérités historiques pour mieux diviser les Français (Pétain, la collaboration, l'Algérie...), à revendiquer sa détestation des contre-pouvoirs. Certes, les optimistes se consoleront en constatant qu'une majorité de Français restent lucides et se disent inquiétés par Eric Zemmour, jugeant à 70 pour cent qu'il n'a pas l'étoffe d'un Président de la République. Mais le danger demeure: la même enquête (Ipsos) confirme que sa flambée sondagière n'a rien d'une bulle». C'è poi un lungo parallelo con l'incredibile vittoria di Donald Trump nelle penultime presidenziali a dispetto di tutte le previsioni e suona come un ammonimento: «Certes, ses idées réactionnaires n'épousent pas entièrement celles de l'entrepreneur libéral, et il s'en distingue par une vraie maîtrise intellectuelle qui fait défaut à l'Américain. Mais, comme lui, il se façonne un personnage antiélite; comme lui, il ne recule devant aucune promesse démagogique (la dernière en date étant la suppression du permis à points et le retour aux 90 kilomètres-heure sur les routes, clin d'oeil appuyé aux gilets jaunes). Comme lui, il surfe sur le malaise identitaire que traverse le pays: aux nostalgiques, aux mutilés de la mondialisation, à tous ceux en quête d'un grand récit national, "Eric Zemmour prétend offrir des gages de réassurance collective", analyse l'essayiste Hakim El Karoui. "Mais les tendances de fond de la société ne correspondent en rien à ce qu'il décrit: si on met en mots ce qu'il propose ou la France qu'il décrit, les électeurs partiront en courant". D'où l'urgence de dévoiler les fantasmes et les fragments de haine qu'abrite la pensée zemmourienne. "Dire qui il est, c'est la meilleure façon de le freiner", insiste Hakim El Karoui. Dire qui est Zemmour, c'est aussi éviter de dire un jour: "On ne l'avait pas vu venir"». Occasione per riflettere all'orizzonte futuro su minacce che varrebbero anche per l'Italia.