Confesso che anche a me capita di essere travolto da questa informazione giornalistica continua che ci arriva attraverso il cellulare. Una pioggia insistente con notifiche a raffica che si abbatte su di noi, generazione cresciuta con la lettura dei quotidiani e con i telegiornali Rai, oltreché di analoga informazione dei giornali radio. Erano tempi lenti che non creavano angoscia e forme di fatto di dipendenza. La prima rivoluzione avvenne con TV e Radio private e poi, a sconvolgere la carta stampata, il Web con le sue crescenti diavolerie che offrono una gamma di servizi informativi impensabili in passato e certo non ossessivi. Fatto sta che oggi stiamo sul chi vive, passando da quel che capita nell’angolo di strada sotto casa ad eventi distanti e remoti che ci piombano addosso in tempo reale. Siamo sempre sul pezzo e anche i nervi ogni tanto sono a…pezzi. Leggevo su Le Monde in un’inchiesta firmata da Célia Laborie del crescente fenomeno di chi decide di staccare la spina e non informarsi più: ”Ces derniers mois, cette tentation de se couper de l’ensemble des canaux d’information se répand dans toutes les strates de la société. D’après une étude publiée par la Fondation Jean-Jaurès en septembre, 53 % des Français déclarent souffrir de « fatigue informationnelle ». Pour y faire face, de nombreux sondés disent mettre en place des stratégies de retrait : désactiver les notifications de son smartphone, surveiller le temps passé sur les écrans, éviter les chaînes d’info en continu…”. Certo veniamo da un periodo difficile e siamo piombati in altri guai non indifferenti su cui siamo letteralmente martellati ed esiste - l’ho detto spesso - quella logica giornalistica deteriore secondo la quale solo una cattiva notizia fa notizia. Ancora da Le Monde: “L’aspect particulièrement anxiogène des actualités depuis la pandémie de Covid-19, l’accélération de la crise climatique et l’arrivée de la guerre en Ukraine ont forcément joué. Mais, parmi les facteurs qui les ont poussés à arrêter de s’informer, 34 % citent d’abord les débats jugés trop polémiques et agressifs, quand 32 % évoquent le manque de fiabilité des informations et 31 % l’impact négatif sur leur humeur ou leur moral. La tendance se double d’une défiance accrue envers le travail des journalistes : d’après l’enquête annuelle du Reuters Institute, seuls 29 % des Français déclarent avoir confiance dans les médias – un taux qui a baissé de neuf points depuis 2015”. Interessante più avanti la ricerca di un nuovo approccio giornalistico su cui riflettere: ”Pour éviter de déprimer complètement leur audience, des journalistes américains ont imaginé au cours des années 1990 les méthodes du « journalisme de solution ». « Les techniques du journalisme classique sont utilisées, mais le principe, c’est qu’on ne s’arrête pas au constat d’un problème de société. On évoque une ou plusieurs solutions qui pourraient permettre de le résoudre », explique Pauline Amiel, directrice de l’Ecole de journalisme et de communication d’Aix-Marseille et autrice de l’essai Le Journalisme de solutions (Presses universitaires de Grenoble, 2020). Cette nouvelle tendance arrive progressivement en France, notamment en 2007 avec le Libé des solutions, un numéro spécial annuel de Libération entièrement consacré aux remèdes possibles aux maux de notre époque”. Un modo interessante non per nascondere la realtà con la logica delle “buone notizie”, ma di affrontare temi difficili non solo creando ansia, ma avendo una prospettiva delle posizioni soluzioni per sciogliere nodi difficili.