Le “punaises de lit” (cimici del letto) sono diventate in Francia un problema politico per la sua spropositata diffusione e ne hanno discusso all’Assemblée Nationale. Presenti in Natura sin dai tempi dei dinosauri che ne erano pieni, si sono poi interessati a noi mammiferi e oggi si contano 34 specie diverse che ci pungono, succhiano il sangue e lasciano una macchia rossa che prude sulla pelle. A me è capitato in un club vacanze di esserne vittima ed è sgradevolissimo. Scriveva giorni fa un giornale francese “11 % des foyers auraient été infestés par des punaises de lits entre 2017 et 2022. Parmi eux, 32 % l’ont été en 2019, un pic, alors que ce chiffre a chuté à 8 % en 2022. Si les données des particuliers sont bien connues, celles concernant les espaces accueillant du public le sont moins et la réalité est difficile à estimer”. Si parla di cifre impressionanti negli hotel, nei trasporti pubblici, nei cinema e persino negli ospedali. Non è facile eradicare questo parassita e l’edizione francese di National Geographic scrive: “Les déplacements dans le monde ont augmenté ces dernières décennies, ce qui permet aux punaises de lit de se propager à travers le globe et de trouver de nouveaux hôtes tous les jours. Par la suite, les populations de punaises de lit ont largement garni leurs rangs durant ce temps-là, et beaucoup d’entre elles résistent désormais sans mal à une multitude de pesticides du marché”. Ora sul sito in francese dei Santi Aleteia” spunta come rimedio il nostro San Grato, Patrono della Diocesi valdostana, festeggiato con tanto di reliquie il 7 settembre. Così si legge nel riassunto iniziale: “Depuis quelques semaines, les médias spéculent sur une potentielle recrudescence de punaises de lit, notamment dans les lieux publics. Un phénomène difficilement quantifiable mais à l’origine d’une véritable psychose que les autorités tentent d’enrayer. (…) Certains sont saisis d’angoisse à l’idée de ramener l’importune bestiole chez eux, quand d’autres vivent un véritable enfer pour s’en débarrasser. Bref, nul ne sait plus à quel saint se vouer. Et si un évêque du Ve siècle se révélait être un intercesseur efficace pour s’en protéger? Saint Grat, évêque d’Aoste, nous semble tout indiqué. Non pas parce que son nom évoque les démangeaisons causées par les piqûres de l’indésirable insecte (quoique la phonétique est assez troublante : saint Grat/san Grato en italien/gratter), mais parce que l’évêque d’Aoste était traditionnellement invoqué pour éloigner les nuisibles des champs. Un domaine dans lequel saint Grat devait exceller puisque la dévotion à son endroit, dont des traces subsistent encore aujourd’hui, était très importante dans la vallée de l’Aoste, à cheval entre la France et l’Italie. Autrefois, sans doute depuis le Moyen Âge, des processions, des messes et des invocations étaient faites régulièrement dans les pays de Savoie, afin de demander au saint valdôtain de protéger les cultures contre les insectes et les animaux nuisibles”. La descrizione dell’attaccamento dei valdostani è ben riassunta: “Aujourd’hui encore, la dévotion envers saint Grat est vivante. Une procession est organisée chaque année le jour de sa fête, le 7 septembre, dans la ville d’Aoste, dont il est le saint patron. Ses reliques, conservées dans une châsse dans la cathédrale d’Aoste, sont alors portées en cortège dans les rues de la vieille ville. À Charvensod, toujours en Italie, l’ermitage de Saint-Grat est devenu un lieu de pèlerinage. Selon la tradition, saint Grat d’Aoste s’y isolait avec son disciple Joconde pour méditer”. Così prosegue l’articolo: ”Côté français, saint Grat a été le patron tutélaire de plus de 70 chapelles en Savoie, selon un décompte effectué par Sophie Sesmat, spécialiste en art populaire, pour la commission d’art sacré du diocèse d’Annecy. Une église lui est dédiée à Conflans, sur la commune d’Albertville. Mais c’est dans le petit village de Vulmix, à trois kilomètres de Bourg-Saint-Maurice, que transparaît le mieux l’histoire de sa dévotion. La chapelle Saint-Grat conserve en effet de magnifiques fresques colorées retraçant la vie du saint. Une vingtaine de panneaux peints par un artiste local influencé par les écoles italiennes, semblant remonter à la seconde moitié du XVe siècle. Traditionnellement, saint Grat est représenté portant la tête de saint Jean Baptiste car il serait à l’origine de la translation du chef de saint Jean Baptiste d’Orient en Occident. Une gerbe de blé, symbolisant les cultures qu’il protège, complète parfois son iconographie. Un saint dont la réputation demeure encore très locale mais qui sait ? Les punaises de lit pourraient bien changer la donne. En effet, dans un acte de foi, pourquoi ne pas lui confier la protection de sa maison, lui qui a su durant des siècles éloigner les nuisibles des champs?”