Si sa quanto mi piaccia scavare nelle parole, conoscerne l’origine, la storia, l’evoluzione e incrociare informazioni. Penso a “choc” (come scrivo sempre io), snobbando “shoch”. Benedetta Salvi dell’Accademia della Crusca così illumina: “Le due differenti grafie della parola sono il risultato dell’influenza delle lingue tramite le quali è penetrata in italiano: choc deriva dal sostantivo francese le choc (urto), mentre shock dal verbo inglese to shock (urtare, colpire). Si tratta di due forestierismi entrati in italiano, in ambito medico (si parla di choc/shock traumatico, anafilattico, emorragico ecc.) in un passato relativamente recente: L’etimologico di Alberto Nocentini registra la prima attestazione di choc intorno al 1892, mentre per shock occorre spostarsi al 1899”. L’anglicismo sembra essere penetrato dal linguaggio della medicina. E ancora dalla stessa fonte: “L’Oxford Dictionary fa risalire il verbo to shock al francese choc, deverbale di choquer (‘urtare qualcosa con più o meno violenza’/ ‘causare un trauma a qualcuno’) di origine probabilmente olandese. Si può parlare quindi di due fasi di diffusione, anche se molto ravvicinate: quella iniziale sotto l’influsso del francese, e quella successiva influenzata dall’inglese. Sono quindi da considerare corrette entrambe le forme, giustificate dalla generazione di appartenenza del parlante, in quanto l’influsso della cultura e della lingua francese ha ceduto il passo, negli ultimi decenni, a quello massiccio dell’inglese”. Io sono francofono e pure francofilo per cui choc resta choc! Interessante su Le Monde un singolare articolo di Clara Cin L’incipit è sull’uso politico: “Histoire d’une notion. Lors d’un discours prononcé à la Bibliothèque nationale de France, le 5 octobre 2023, Gabriel Attal, alors ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, dévoile son ambition : provoquer ce qu’il nomme un « choc des savoirs » sur les bancs de l’école, afin d’améliorer le niveau général des élèves. Les mesures annoncées, telles que la mise en place de groupes de niveaux pour l’enseignement des mathématiques, visent à « mieux soutenir les professeurs pour mener la bataille des savoirs », selon l’expression du ministre. Presque dix ans auparavant, c’est un « choc de simplification » des démarches administratives qu’entreprenait François Hollande, alors président de la République. D’une manière plus saisissante encore, lorsqu’il prend ses fonctions en décembre 2023, le président de l’Argentine, Javier Milei, promet, quant à lui, un « choc libéral », promesse qu’il entend réaliser sous la forme d’un « mégadécret » visant à déréguler massivement l’économie du pays en réformant plus de 300 normes””. Così declina più avanti: “Devenu récurrent dans le langage politique des années 2010, le terme « choc » invite à penser les décisions gouvernementales et les prises de position sous un prisme manichéen, où les oppositions sont absolues et brutales : l’« onde de choc » d’une nouvelle mesure balaierait ainsi l’histoire politique, qui semble s’écrire désormais par soubresauts et tables rases successives, un décret-choc après l’autre. Mais, bien au-delà des frontières du politique, le substantif « choc », prolifique, se fait omniprésent et se glisse dans de nombreuses expressions à la fortune plus ou moins éphémère depuis le milieu du XXe siècle. Amoureux, culturel, toxique ou pétrolier : d’un coup de foudre à une crise économique, tout est affaire de choc”. Si approfondisce ancora l’etimologia pur dubbia : “C’est dès le XIIIe siècle qu’apparaît en français le verbe « choquer », dont l’étymologie demeure incertaine. Si des origines germaniques sont fréquemment supposées, le Dictionnaire historique de la langue française dirigé par Alain Rey dessine l’hypothèse d’une formation onomatopéique, à partir d’un radical « tchock- » signifiant un bruit de collision. Deux siècles après le verbe, le substantif dérivé « choc » éclôt afin de nommer la « rencontre brusque d’un corps avec un autre », selon la définition de l’Académie française”. Ovviamente lo choc indica nei primi tempi gli incredibili e sanguinosi scontri fra le truppe sui campi di battaglia. Per poi apparire con un senso figurato: ”Autour des années 1620, « choquer » signifie dès lors le fait d’« aller contre les principes de quelqu’un, contre les bienséances », aussi bien que « produire une impression – visuelle, auditive – désagréable », selon les définitions du Dictionnaire historique de la langue française”. Poi viene trasferito all’uso vastissimo in medicina (choc nervoso, anafilattico…). La parola attraversa la Manica e, come detto all’inizio, si biforca in shock. Finisce poi per diventare comune il suo uso nella pubblicità e pure nel linguaggio sportivo, ma la parolina si dimostra essenziale per i titolisti dei giornali: choc - ed è la sua naturale vocazione - attira l’attenzione!