"Dans quels abîmes Silvio Berlusconi est-il prêt à entraîner sa fonction de président du conseil?" Comincia così l'editoriale di "Le Monde" di oggi, che ricorda: "elu à trois reprises, il s'est convaincu d'être le meilleur interprète de l'âme des Italiens et le miroir de leurs vices. Sa ligne de défense dans le énième scandale qui le touche en fournit une nouvelle démonstration: "J'aime les femmes, me divertir et rendre service", a-t-il déclaré. Une autre façon de dire: "Je suis comme vous." Jusqu'à présent, cette tactique lui a valu l'indulgence de ses électeurs". Prosegue il giornale: "mais la répétition des "affaires", judiciaires et sexuelles, pose la question de la dignité du président du conseil. Passe encore qu'il n'ait pas vu l'ampleur de la crise économique et financière; passe encore qu'il n'ait réalisé qu'une infime partie du programme pour lequel il a été élu en 2008. D'autres n'ont pas fait mieux. Mais tous n'ont pas torpillé leur fonction dans un carrousel de plaisirs et de divertissements. Cette fuite en avant a un prix, trop souvent ignoré. Ce n'est pas seulement l'image du président du conseil qui est atteinte, mais l'image de l'Italie. En faisant passer ses frasques pour une sous-catégorie du patrimoine, son goût immodéré de la luxure pour un trait de l'identité nationale, M. Berlusconi porte atteinte à l'image de l'Italie, qu'il a peu à peu réduite à sa caricature. Avec ses relents de Bas-Empire, la fin du berlusconisme ne fait pas honneur à la Péninsule". Per questo "Le Monde" auspica che gli alleati di Berlusconi dicano la parola "fine". Vedremo cosa capiterà in questa lunga agonia.