Inutile raccontare storie: da ieri si guarda verso il cielo con sospettosità, sapendo della nube radioattiva che lemme lemme è arrivata dal Giappone. Ad interpretare perfettamente lo stato d'animo, pieno di timore, è l'attacco di un articolo del "Dauphiné Libéré", il quotidiano rhônalpin: "Après les honteux mensonges à propos du nuage de Tchernobyl, l’arrivée de celui de la centrale de Fukushima Daiichi a de quoi, pour le moins, semer le doute dans l'Hexagone". E fin qui come non essere d'accordo, pensando poi alla terribile scia di morti (specie per tumore), anche da noi, probabilmente ascrivibili alle contaminazioni di quei giorni. Prosegue il giornale: "Et si les plus entreprenants de nos lecteurs se sont rendus sur le site Internet de l'Institut de radioprotection et de surveillance nucléaire (IRSN) et ont cliqué sur le plus proche des capteurs du département, à savoir celui de l'Aiguille du midi, le haut-le-cœur ne devait pas être loin. 250 nanoSievert par heure quand le reste de la France oscille entre 60 et 120 nSv/h. Mais pas d'affolement, ces mesures ne résultent pas de l'accident japonais ou même des restes de Tchernobyl, mais de la nature géologique du lieu de mesure ! Eh oui, faut-il le redire ? Le massif du Mont-Blanc est l’un des plus irradiés de France. Rien de grave, rassurez-vous...". Si scopre così quello che già si sapeva, ma impressiona il contesto da cui emerge, vale a dire della presenza di quella radiottività naturale, presente sul Bianco nel granito, che non preoccupa ma svela la complessità geologica del processo di formazione delle Alpi.