Non è mai facile trovare una chiave di lettura della realtà o meglio del vissuto. Ogni fenomeno lo si può osservare con chiavi diverse ed è un bene essere stimolati da chi propone ragionamenti originali. Scorrendo la versione francese di Huffpost, sono incappato nei pensieri, che saranno approfonditi in un suo prossimo libro, di Delphine Jouenne (fondatrice di q società di comunicazione strategica) e che riguarda la crisi della democrazia. Attenzione, non è solo l’astensionismo, ma anche gli elementi di passività e pure di aggressività che sono in gioco. Scrive la Jouenne: “Le dialogue est rompu car la confiance n’est plus. Ces derniers mois, nous avons été parfois les témoins, souvent les acteurs de scénario imprévisibles qui ont particulièrement mis à mal notre collectif : des mouvements de colère et des manifestations, une crise sanitaire, une urgence climatique sans précédent et même une guerre. Ce contexte a gangrené petit à petit notre société où le mal vivre semble être devenu légion”. E ancora: “Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, des intellectuels, chercheurs, philosophes, professeurs dressent ce même constat alarmant d’un affaiblissement des croyances collectives, fruit d’un désenchantement progressif vis-à-vis du contrat social et dans une certaine mesure de la démocratie représentative”. Mi pare una situazione generalizzata e palpabile anche da noi, a cui la Jouenne cerca di dare un nome: “Cette défiance généralisée vis-à-vis de nos institutions, ce fossé qui se creuse entre citoyens et politiques méritent que l’on mette un mot sur ces maux: démostalgie. De nature à penser notre tristesse, ce néologisme est construit sur le grec demos qui signifie le peuple. Le suffixe « algie » du grec algos se traduit par « douleur » ou « tristesse » en français. La détresse et la tristesse ont peu à peu gagné notre société. Déçus et amers, tristes et désemparés, bon nombre de nos concitoyens éprouvent une profonde perte de repères”. Questo il quadro in cui in parte ci si può riconoscere: “La démostalgie se matérialise principalement par le regret de ce que l’on a connu ou par une vision parfois fantasmée d’un passé méconnu. Elle se traduit alors soit par un immobilisme conduisant à la mort clinique de la démocratie, soit par des signes de colère constituant un remède pire que le mal”. L’autrice indica una linea: “Acceptons le changement de cap. Assumons-le. Laissons émerger une créativité, un courage, une impulsion collective que seuls les moments de désespoir peuvent produire. Pour qu’elle puisse s’exercer pleinement, la fraternité doit ainsi trouver sa place dans un récit national qui manifeste un attachement à un projet collectif. Le nôtre est épuisé. Réhabilitons le goût du débat. Retrouvons le sens des mots. Le temps presse”. In un momento difficile, con una politica valdostana divisa e fratturata, questa idea generale di uscire dai malumori e dalle angustie che narcotizzano tutto, cercando di aprire un dibattito sull’Autonomia, avrebbe il senso forse di una lucida follia.