Leggo con una certa continuità Libération, il quotidiano della Gauche francese per eccellenza non troppo melanchoniana. Dunque un giornale militante, che con grande serietà - prescindendo dai possibili giudizi di merito - affronta i temi à la une. Certo con il passare degli anni - nel radicarsi delle proprie convinzioni personali - ci sia accorge di come esistano lenti ideologiche, che una volta note consentono di intravvedere meglio le convinzioni altrui e passarle al setaccio delle proprie idee. Così per la plastica, partendo da un testo del Comitato Nazionale delle Ricerche, prima di citare la stampa francese: ”A lungo simbolo positivo di progresso, la plastica è un classico esempio di come, nel giro di pochi decenni, si siano trasformati i valori del sentire comune. Dopo i primi tentativi di produrre oggetti con celluloide e bachelite, il grande impulso alla produzione di massa di beni in plastica parte dagli anni ’30 del secolo scorso, con l’utilizzo in scala industriale del petrolio come materia prima. Come spesso avviene, sono le finalità militari delle guerre mondiali a dare un determinante impulso allo sviluppo di una tecnologia: in questo caso la necessità di elaborare materiali sintetici che sostituissero quelli naturali, difficilmente reperibili. Negli anni ’50 c’è il vero e proprio boom della plastica, che entra nelle case di tutti sotto forma di prodotti di uso comune, che divengono icone di ottimismo e di benessere, non a caso vengono immortalati anche dalla Pop Art. Oggi quelle stesse qualità positive di solidità e resistenza dei prodotti in plastica si sono trasformate in una minaccia per l’ambiente”. Così da Libé Coralie Shaub annuncia quanto avviene proprio oggi: ”À Paris s’ouvrent de nouvelles discussions internationales sur les dégâts causés par ce matériau omniprésent sur la planète. Les industriels de la pétrochimie, qui vantent le recyclage pour maintenir leurs niveaux de production, font pression pour éviter toute remise en cause de leur activité. L’humanité parviendra-t-elle à se débarrasser du plastique, l’un de ses pires cauchemars, quelques décennies à peine après son invention ? Le monde s’attaquera-t-il enfin à ce fléau aux conséquences funestes pour la santé, l’environnement et les droits humains? Et ce, en résistant au lobbying des producteurs… lesquels ne sont autres que les industriels des énergies fossiles et de la pétrochimie? Dans un monde idéal, ce serait tout l’enjeu des négociations visant à élaborer un texte international sur la pollution plastique”. Certo si tratta di regolamentare e non di proibire, quanto per altro sarebbe impossibile, perché ovviamente ai danni ben visibili della plastica si aggiungono anche usi di cui non si può fare a meno. Questo non significa sottostimare la necessità di affrontare i rischi evidenti. In un editoriale sullo stesso giornale osserva Alexandra Schwartzbrod: ”Une fois cette lecture terminée, prenez quelques secondes pour vous observer, vous et votre environnement immédiat : vos lunettes, votre stylo, vos chaussures et jusqu’à certains de vos vêtements, la coque de votre téléphone portable, le tapis de votre souris, la bouteille d’eau que le bar à salades a glissé dans votre sac car son prix était compris dans le menu. Regardez bien : le plastique est partout. Nous y sommes accros et la planète en crève, littéralement intoxiquée par tous ces déchets que nous rejetons chaque année en continu dans la nature (qui représentent le poids de 35 000 tours Eiffel). Leur quantité a doublé dans le monde depuis vingt ans et pourrait tripler d’ici à 2060. Et, pour l’heure, seuls 9 % sont recyclés, autant dire trois fois rien. Le plastique était gage de modernité dans les années 70, à l’image du tabouret tamtam, dont la plupart des logements comptaient au moins un exemplaire. On l’aimait alors de couleur orange, peutêtre parce qu’il était symbole de vie et d’énergie. Aujourd’hui on le fuit, ou plutôt on essaie, et si l’on devait lui donner une couleur, ce serait plutôt le noir, couleur de l’angoisse. Comme le rappelle notre enquête, le plastique, très persistant dans l’environnement, se dégrade en micro nanoparticules qui polluent l’air, les sols, l’eau et tous les écosystèmes au point que nous sommes assurés d’en ingérer au moins 5 grammes par semaine, l’équivalent d’une carte de crédit”. Un tema serio affrontato in profondità dall’inchiesta appena citata. Resta il fatto che anche sul nostro territorio alpino piange il cuore nel trovare plastica nei boschi, sui ghiacciai, nei torrenti. In fondo si potrebbe scrivere: ovunque. Dunque giusto trovare regole certe e a dimensione globale.