Trovo su Le Point un singolare articolo sul colibrì ed è un duplice segno: da una parte lo stupefacente mondo animale con singolari forme di vita che si sono sapute ambientare in diverse situazioni e dall’altra la capacità di osservazione umana nel ricopiare a proprio vantaggio soluzioni tecniche che specie animali hanno adottato.
Frédéric Lewino così esordisce: ”Vol stationnaire. Rois de la voltige, les colibris, qui comptent 227 espèces, vivent sur le continent américain. Lui plus petit, le colibri-abeille, long de 6 centimètres pour 1,6 gramme, jusqu’au colibri géant, 22 centimètres de longueur pour un poids de 18 grammes, tous savent voler sur le dos et à reculons, effectuer des vrilles et des tonneaux et, surtout, pratiquer le vol stationnaire”.
Ricordo il mio stupore quando, con i miei figli, ho visitato l’acquario di Genova e scoprii la foresta dei colibrì. Un ambiente equatoriale con questi uccellini volteggianti, di cui all’epoca non conoscevo la provenienza. Successivamente scoprii che i volatili venivano dal Centro per la salvaguardia dei colibrì, nato all’interno delle Serre Imperiali del Parco del Castello di Miramare di Trieste, per volontà della celebre fisica Margherita Hack, per salvare questa specie dai rischi di estinzione. Ora, se ho ben capito, questo centro è stato spostato in Friuli, mentre non sono venuto a capo, per le cronache confuse che ho trovato, di un salvataggio che Silvio Berlusconi operò, su richiesta della riconoscente Hack, per salvare 100 colibrì regalati (dono piuttosto bizzarro!) dal Perù all’Italia!
Ma torniamo all’articolo: ”Leurs ailes battent jusqu’à 80 fois par seconde, une prouesse olympique qu’ils doivent à un squelette renforcé par deux paires de côtes supplémentaires et une musculature supérieure de 50 % aux autres oiseaux. La forme spécifique de leurs ailes et leur mouvement est le produit de millions d’années de perfectionnement. Toute proportion gardée, le colibri-abeille brûle dix fois plus de calories qu’un marathonien. Son carburant ? Le nectar des fleurs. Il peut en visiter jusqu’à 2 000 par jour pour en absorber trois fois son poids corporel. Doté d’une mémoire d’éléphant, ce surdoué connaît l’emplacement de chacune des fleurs sur son territoire, le moment de la journée où elles produisent le plus de nectar, et même la teneur en sucre de celui-ci. Cet oiseau lilliputien est aussi gourmand en énergie qu’une Formule 1”.
Ma dicevo di come l’uomo tragga dalla Natura per il progresso scientifico: ”En 2017, la start-up tunisienne Saphon Energy proposait une éolienne dotée de deux ailes effectuant un huit comme celles du colibri, et qui devrait produire davantage d’électricité qu’une éolienne classique. Pour autant, sa commercialisation se fait toujours attendre. Qui aurait pu se douter que cette petite merveille de la nature pouvait en apprendre autant aux ingénieurs ? Même les médecins sont intéressés par le fonctionnement de son métabolisme. C’est une bonne leçon donnée à tous ceux qui méprisent la nature. Dieu de la guerre. Son moteur est un coeur énorme qui pèse 2 % de son poids – la proportion la plus élevée de tous les volatiles. À titre de comparaison, pour l’égaler, l’homme devrait avoir un coeur sept fois plus gros. Le coeur d’un colibri peut battre jusqu’à 1 260 fois par minute lorsqu’il est en vol stationnaire. Les poumons suivent ce rythme effréné avec, parfois, 400 respirations par minute. Qu’un étranger ne s’avise pas de venir butiner ses fleurs, aussitôt l’oiseau charmant se transforme en un redoutable bretteur qui utilise comme arme son long bec. Rien d’étonnant, donc, que les Aztèques en aient fait leur dieu de la guerre, Huitzilopochtli”.
Negli anni a venire i droni popoleranno anche i cieli alpini per il trasporto merci, operazioni di salvataggio, controllo del territorio e molte altre cose e alcune sperimentazioni sono in corso e altre si faranno. Così descrive l’interazione con il colibrì sempre Le Point: ”Ce suractif ne pouvait qu’inspirer les ingénieurs. En 2006, la Darpa (Defense Advanced Resarch Projects Agency) chargeait la société AeroVironment, spécialiste des avions sans pilote, de créer un engin volant d’une taille inférieure à 7,25 centimètres pour un poids de 10 grammes au maximum, capable de parcourir au moins 1 000 mètres, et de voler sur place plus de soixante secondes. Après avoir testé 300 formes d’ailes, AeroVironment choisit pour son drone celles du colibri, les plus efficaces. Plus récemment, en 2019, l’université Purdue (Indiana) présentait à son tour un drone minicolibri, pesant 12 grammes”.
Insomma: un uccellino che ispira la scienza!